La jeunesse, elle boit, elle fume, elle baise. C'est l'évasion des esprits libres, la grande dépression de cette génération d'alcoolique non-anonyme, le Woodstock des partouses. Ils sont libres, ils sont fous et ils profitent comme ils disent. La musique à fond, les cheveux dans le vent, la guitare sur le dos, ça chante, ça crie, ça vie tout simplement. Aucun interdit, aucune limite. C'est la liberté du temps. Les apparences sont trompeuses, tout le monde le sait. On rit, on sourit, mais au fond on se sent tellement brisé, tellement vide que pour exister, on s'enfonce une lame au plus profond de nous-même comme si elle pouvait guérir ce foutu malaise mais rien n'y fait. Alors, c'est parti, une dose d'héroïne, la bouteille de vodka et puis le grand vide. La folie nous a emporté. Ce n'est pas parce qu'on vit qu'on en a envie, ce n'est pas parce qu'on rit que c'est marrant ni qu'on sourit que tout va bien. Chacun de nous cache une histoire, un lourd passé et finit au septième ciel pour l'oublier. Bienvenue dans notre monde, le règne d'une génération. De notre putain de génération.

Londres, deux mille dix. Ce sont des étudiants venus du monde entier, des États Unis, de France, de Russie, du Japon qui accaparent les rues de notre belle ville londonienne. Un seul ordre, la décadence, le sexe à tout va et une cascade de whisky pour oublier tout ça. Ils ne sont pas là pour devenir les futurs cerveaux de notre monde trop commercialisé, mais bien pour profiter de leur vie d'étudiant. On ne vit qu'une fois, n'est-ce pas ? Alors, laissez-vous entrainer dans ce monde vulgaire et pervers, ce doux déclin vers la folie.

(c) contexte rédigé par matchbox, bannière de pepperpot.